Les passagers du Poniatowski – No comment audio
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© Guillaume Garvanèse - Tous droits réservés
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Paris, le 12 octobre 2010, place de la Bastille. La manifestation parisienne contre la réforme des retraites a pris fin. Un camion de pompier intervient pour éteindre un feu de camp au milieu de la place (pas d’urgence, c’est un petit feu « de camping » et la place est un vaste espace pavé). Mais les CRS reçoive l’ordre de disperser tout le monde. Un manifestant se trouve là ; il se trouve que lorsqu’il ne manifeste pas avec ses amis, il est journaliste à Canal+. Il reçoit quelques coups de matraque et « défend » en brandissant sa carte de presse. Il est filmé.
Un premier message, publié le lendemain à 10h53 sur Twitter, dévoile ce fait. C’est le début du buzz. L’histoire s’échappe rapidement de Twitter ; d’abord sur Le Post, puis sur Rue89, lequel publiera un autre témoignage encore plus alambiqué : une mère de famille se reçoit des coups de matraque. Oui mais voilà, elle publie son témoignage sous son statut de journaliste. Voilà qui est pour le moins maladroit.
Le seul fait avéré d’un matraquage de journaliste en service et en toute connaissance de cause concerne un preneur de son de TF1.
Il est facile et réconfortant de s’épargner la peine de réfléchir et de se contenter de hurler avec la meute. Nombre de pseudo-commentateurs y sont allés de leur petite analyse, comme à chaque fois qu’on parle de ces « feignasses de fonctionnaires » ou des « nantis des transports » ou encore de ces » hypocrites de profs qui manifestent parce qu’il fait beau ».
Eh bien c’est pareil avec les journalistes : des nantis qui se croient au-dessus des autres avec leur carte de presse (bouh !) et leur saloperie d’allocation pour frais d’emploi de 7650 euros (oui oui, vous qui achetez tout votre matériel professionnel avec vos sous, vous êtes des privilégiés).
Bref, ça fait tourner le café du commerce et je suis heureux que les cafetiers me gardent ces « penseurs » au comptoir. D’ailleurs, je ne prête habituellement pas attention à tout ce bruit. Voir à ce sujet Alain Joannès sur le rapport signal/bruit.
Mais voilà, le non-événement déborde jusque dans les colonnes de sites web et de journaux prétendument sérieux. Parmi eux, Article XI a commis un article particulièrement démagogique et dépourvu de pensée critique sur cette non-affaire. D’autant plus regrettable que le nom de ce média est une référence à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.
Critiquer les médias, c’est bien, mais n’est pas Bourdieu qui veut et faut-il encore ne pas critiquer à tout va, surtout quand le sujet n’existe pas.
Voici donc retranscrit ici in-extenso mon commentaire publié sur le site d’Article XI (les trois phrases entre guillemets et en gras sont issues d’un autre commentaire) :
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« Selon vous, si le CRS voit une caméra ou une carte de presse, il doit pas taper ? »
Tout à fait. Ça s’appelle le droit d’informer. Le journaliste témoin devrait pouvoir témoigner librement. C’est une règle qui est même respectée en temps de guerre (Liban, Balkans, etc.). Au moins jusque dans les années 2000. Depuis, c’est un peu le foutoir. C’est devenu une mode de taper les journalistes (verbalement ou physiquement).
L’exemple du journaliste de C+ est différent car on voit qu’il cherche manifestement à provoquer la réaction des CRS devant la caméra. Je viens d’ailleurs de regarder plusieurs vidéos de MOAS Press ; on dirait qu’ils cherchent régulièrement et à tout prix l’affrontement avec les forces de l’ordre. C’est puéril et discréditant. C’est un buisness, mais c’est de la télé-réalité, pas du journalisme. C’est hors sujet. D’ailleurs, je pense que c’est un buzz absolument inutile, basé sur un non événement et qui fait plus de publicité à MOAS Press qu’autre chose. Mais ça marche, j’y participe aussi.
« On s’en fout que le gars qui se soit fait matraquer ait une caméra ou une carte de presse. C’est pas le problème. »
Dans ce cas c’est vous qui avez un problème de perception des symboles.
« Le problème est qu’un (des) gars se soit (sont) fait matraqué, et que les médias s’en foutent puisqu’il(s) n’a(ont) pas de carte de presse… »
Vous retournez le problème selon le thème qui vous arrange. C’est hors sujet. Mais c’est une question qui se pose effectivement dans un second temps : pourquoi ça ne pose de problème à personne que les CRS s’acharnent sur un citoyen ? Pourquoi cette banalisation ? Pourquoi opérer un nivellement par le bas en réclamant que les journalistes puissent se faire bastonner comme les autres, et ne pas penser le contraire : opérer un nivellement par le haut et réclamer que les citoyens aient la possibilité de ne pas se faire bastonner, comme les journalistes ?
Vous préférez quoi : tous dans la merde, ou tous soudés ? Nivellement par le bas ou par le haut ?
Nous sommes 37390 journalistes à posséder la carte de presse en 2010, plus un nombre considérable de journalistes à ne pas la posséder. Etes-vous prêt à fourrer TOUS les journalistes, ainsi que l’ensemble d’une profession, réduite péjorativement à sa « corporation », dans le même sac qu’UN seul type qui fait l’imbécile devant une caméra ? Ou même parce qu’une trentaine de types faignants et/ou pas engagés trustent les canaux audiovisuels et papier ?
Indice : Tous les jours, vous n’avez devant les yeux qu’une minorité de stars de la profession qui ne la représente pas ou mal (par égoïsme, arrivisme, que sais-je encore). Je vous remercie d’arrêter là vos fantasmes : le journalisme, c’est un métier qui sert quotidiennement à l’immense majorité d’entre nous à payer son loyer et à remplir son frigo. Point.
La seule différence (et je n’en suis ni fier ni honteux), c’est que le journaliste est un témoin. Et qu’on peut légitimement se poser des questions quand les forces de l’ordre d’un pays l’empêche de témoigner ; en d’autres termes : empêche ce témoin de rendre compte d’une situation aux citoyens non présents sur place.
Je trouve assez étonnant que les récipiendaires de l’information tapent gaiement sur leurs fournisseurs quand ceux-ci sont empêchés de faire leur travail. J’avoue que ça ne me viendrait pas à l’esprit de me réjouir des difficultés d’approvisionnement en farine de mon boulanger. Mais bon, je dois être un peu bête.
Maintenant, que vous pensiez que tous les boulangers du monde sont des pourris quand vous vous faites arnaquer par un seul boulanger, c’est un problème de tournure d’esprit, pas un enjeu de société.
Le pire dans tout ça, c’est l’immense contre-sens qui est fait dans cette affaire : Un type manifeste, il sort sa carte de presse sans être en service, fait le guignol devant une caméra et obtient ce qu’il veut (du buzz), tout le monde en convient, mais on fait quand-même haro sur la profession (des types en service donc) et tout le monde est content, personne ne relève la contradiction. Ben franchement merci. Non, vraiment, les 37389 journalistes restants vous remercient votre attention. Ils n’avaient rien demandé et jusqu’ici on se foutait de cette histoire et du type de C+ comme de l’an 40. C’est vrai que maintenant, on se sent plus concerné.
Que la foule soit bête, c’est un axiome sociologique, presque un pléonasme. Qu’on soit au Xe ou au XXIe siècle n’y change rien. Par contre, connaissant Article XI, ça me chagrine un peu de retrouver cette histoire et ce raisonnement démago sur le site. Je vous croyez un peu plus fins que ça, surtout avec le nom que vous avez choisi. Enfin, bon courage quand-même pour la version papier.
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Voici ma conclusion :
MoasPress qui a réussi une opération d’exposition médiatique gratuite en générant quelques dégâts collatéraux au passage. Bravo ! Quant aux desseins du journaliste de Canal+, ils restent bien mystérieux.
Le problème avec les passes-vues des scanners Epson V700/750, c’est qu’ils rognent les images, surtout en 24×36. Pour obtenir un fichier correspondant à la totalité du cadre, voire plus, la solution est donc de plaquer les films sur la vitre du scanner au moyen d’une autre vitre. Mais le contact entre le support du film et la vitre peut occasionner ce qu’on appelle des anneaux de Newton.
Afin d’éviter ce désagrément, il faut utiliser un verre « anti-newton ». Très cher en magasin spécialisé, on peut se le procurer pour trois fois rien dans les magasins de bricolage.
Je me suis rendu dans un magasin de bricolage où j’ai acheté une plaque de verre anti-reflet à la découpe au format 20,5×25,5 cm (entre 4 et 6 euros). Certaines enseignes peuvent appeler ce type de vitre « verre sablé » (vous choisirez alors le plus fin). L’épaisseur du verre est de 2 ou 3 mm.
Le verre anti-reflet est facilement reconnaissable à son aspect légèrement granuleux. Si vous posez le bout des doigts dessus, ceux-ci seront nets alors que la paume de votre main, plus éloignée, apparaîtra floue.
J’ai protégé les bords de la vitre avec du scotch papier. Cela offre une bonne protection lors des manipulations vitre contre vitre.
Afin de permettre au scanner de faire la mise au point sur le négatif, il est nécessaire de dire aux logiciels de numérisation que le négatif est posé sur la vitre du scanner et pas inséré dans un passe-vue.
Avec cette configuration, le module de dépoussiérage ICE sera désactivé ; vous devrez veiller à la parfaite propreté des deux vitres et de votre négatif au risque de passer du temps à dépétouiller vos images.
Dans tous les cas, votre image sera inversée gauche-droite. Il faudra effectuer une symétrie dans un logiciel de retouche comme Photoshop ou autre.
Jusqu’à présent, aucune de mes numérisations effectuées gélatine posée contre la vitre du scanner n’a occasionné d’anneaux de Newton. Je n’ai trouvé d’information officielle nulle part, mais il semble donc que le v750 soit déjà équipé d’une vitre anti-reflet ou d’une orientation particulière de la lampe. Il est donc possible de scanner directement sur la vitre, ce qui évite l’opération de symétrie gauche-droite.
Pour en savoir plus
Lisez ce test sur le site de galerie-photo.com
Suivez cette discussion sur Summilux.net
Selon une dépêche AFP, le Pavillon français de la Biennale d’architecture de Venise célébrera « le vide », les espaces libres des métropoles comme autant de lieux à protéger et à transformer.
Le Pavillon italien célèbrera-t-il le mauvais goût et l’agression visuelle dont nos yeux payent le tribut ?
Voici le célèbre Pont des soupirs, à Venise, « redécoré » pour Bulgari. « L’oeuvre » s’intitule « Il cielo dei sospiri ». La bâche recouvre une partie du Palais des Doges, le Pont des soupirs ainsi qu’une partie des prisons.
Au menu, différents retours d’expériences sur le Nagra VI et le Nagra LB… dont le mien. Vous pouvez retrouver mes premières impressions sur le Nagra LB dans mon article d’avril 2009 que je n’ai cessé d’actualiser depuis.
Pour les non anglophones, voici la version française de mon article (sans mise en page ni photo).
Vous pouvez consultez les tous les numéros sur le site de Nagra Audio (Section « Information » puis « Nagra News letters« )
Voir le diaporama dans le contexte de l’article sur la mobilisation des professionnels de la petite enfance :
Une remarque sur Vuvox : ce système, vraiment trop instable pour un usage professionnel (ou simplement exigeant), efface les éléments multimédias (ceux qui apparaissent quand on clique sur un bouton) de manière aléatoire.
Je vais donc m’atteler à créer moi-même les interfaces de navigation de manière à ce que notre équipe soit en mesure de fonctionner de manière autonome.
Astrid est une pianiste virtuose, Marc un peintre reconnu. Avec leur fils, Julien, ils décident d’emménager dans une vieille maison de campagne. Le cadre est idyllique et la famille se prépare à mener une vie de rêve au coeur de la vallée.
Mais quelque-chose brille dans le lointain : les hautes tours d’un château oublié, planté sur une terre maudite. Au fond des souterrains de l’antique forteresse, une petite voix se fait entendre. Revenue du passé elle réclame vengeance.
Que la fête commence…
Cliquez sur l’icône « diaporama » (à droite) pour voir le reportage en plein écran.
Plutôt que de coller toutes les interviews vidéo à la suite dans une page, j’ai rassemblé tous les protagonistes sur une seule photographie panoramique de la salle des Pas perdus. Le choix de cette salle est purement esthétique ; la salle des 4 colonnes est la plus connue (c’est dans celle-ci que se font les interviews des députés), mais elle est moins belle, moins lumineuse et fait toujours l’objet d’incessants passages.
Voir le sujet en pleine largeur (fenêtre popup)
Voir le sujet publié sur Le Courrier des maires
Je suis assez content du résultat final, mais je commence à voir les limites de Vuvox, notamment en matière de rendu d’image. L’outil massacre allègrement les cartes insérées, et nous avons été incapables de lui faire afficher une image de plus grande taille et de meilleure qualité.
De plus, si le rendu est intéressant, la phase de montage est assez pénible car la « table de montage » est pleine de bugs et souffre de manques de fonctionnalités essentielles (un bouton Annule/Refait par exemple) et, surtout, nos montages sont totalement dépendant de l’existence du site Vuvox ; ce qui ne me plait guère.
De même, je suis sceptique quant au priorités des développeurs de Vuvox : plutôt que de résoudre les bugs et intégrer de nouvelles fonctions essentielles, la seule évolution notable réside en un menu « partager sur Facebook ». Cela est révélateur du public visé et des objectifs de cette plateforme. Il est donc urgent de trouver mieux et plus sérieux pour les sujets complexes de qualité. C’est dans cette optique que nous cherchons actuellement un moyen simple et rapide de fabriquer nos propre interfaces ; peut-être Adobe Catalyst.
Mise à jour du 13 octobre : Vuvox semble devenir extrêmement peu fiable. Nous venons de découvrir que toutes les images des cartes et les vidéos ont disparu du montage final. C’est aussi le cas avec d’autres sujets publiés antérieurement. Il faut trouver autre chose.
En matière de reportage rich-media, j’ai toutes les peines du monde à dénicher des initiatives françaises intéressantes. La plupart du temps, on affuble de ce nom « hype » un simple diaporama sonore habillé de noir, et zou ! champomy, congratulations, France Gall à fond et lunettes à grosses montures écaillées pour tout le monde ; le futur est à nous !
Sauf que le futur, il est juste passé il y a 10 ans, que toutes les technologies utilisées dans le « Web 2.0 » sont connues depuis la fin des années 90, et que seul l’immense ego des journalistes pour qui technologie rime avec industrie (comprendre méprisable travail manuel indigne d’un cerveau de compétition, hum…) contribue à faire stagner la créativité au ras des pâquerettes. Voici donc une exception rafraichissante dans un monde dans lequel Internet c’est compliqué, c’est tout nouveau.
Le reportage s’intitule « Le corps incarcéré » (lauréat du prix du Web-documentaire RFI/France 24 à Visa pour l’Image 2009) et il est très intéressant pour plusieurs raisons.
Le montage est extrêmement simple et efficace : on réalise un diaporama sonore qui sur le mode du témoignage qu’on balise de chapitres liés à la barre de progression. Ceux-ci se colorent au fur et à mesure de la progression dans le reportage, mais on peut aussi cliquer dessus pour naviguer au sein du sujet. En dessous, trois vidéos de professionnels permettent d’apporter une expertise sur les sujets abordés. Le tout est supporté par une mise en page sobre et élégante qui s’étale sur toute la page.
Pourquoi cela fonctionne-t-il aussi bien ? Je pense que c’est dû au fait que le Monde.fr a décidé d’appliquer au web ce que le lecteur pratique lui-même depuis l’invention du journal papier : la possibilité d’entrer dans le reportage par où il veut et au moment où il le désir. En papier, le lecteur choisirait d’entrer par une photo, un encadré, un intertitre, etc. On touche ici à une hantise du journaliste : lâcher la bride au lecteur, le savoir libre de gambader gaiement au sein d’un sujet sans suivre le parcours linéaire que le journaliste (esprit ô combien éclairé) à construit pour lui.
Autre point qui concourt à la qualité de ce reportage : je remercie chaleureusement le journaliste qui a réalisé la prouesse mentale d’associer les termes web et qualité. Eh oui, le web, ce n’est pas du sous-journalisme, c’est juste un nouveau support. C’est la manière de l’utiliser qui conduit les journalistes à faire autre chose que leur métier.
Mais qu’à donc fait Le Monde.fr pour réaliser un tel exploit ? Pas grand-chose en fait. Ils ont fait appel à ce qu’on nomme la compétence. Un propos pertinent (du journalisme quoi !) et un univers sonore maîtrisé, sensible, sur des images dont on aimerait rencontrer le niveau photographique un peu plus souvent.
Pareil pour les vidéos ; un montage sobre, claire et laissant le champs libre à un propos pertinent, porteur de sens. Il ne fallait rien de plus. On redécouvre timidement la qualité, une notion plutôt bien intégrée en photo dans les années 70-80 et en son radio jusqu’au début des années 2000. Sortir la tête de la soupe habituelle, ça fait tout drôle.
Enfin, la rubrique bibliographie avec sa section « Liens » permet à l’internaute d’approfondir le sujet par lui-même ; même si je la trouve pauvre et anecdotique dans le cas présent.
C’est une notion essentiel en rich-media. L’internaute doit pouvoir accéder à d’autres clés de compréhension que celles fournies par le journaliste. Sur le web, l’information n’est plus transmise de manière verticale, du journaliste savant au lecteur ignorant, mais de manière transversale, selon un parcours au sein duquel le journaliste constitue un « nœud de raccordement » entre une problématique et l’internaute qui a sûrement déjà une idée sur le sujet et la volonté (et la possibilité) d’aborder le sujet sous un tas d’angles différents.
Je vous invite à lire l’interview du réalisateur de ce reportage, Soren Seelow, qui raconte les coulisses d’un reportage qui aura tout de même demandé trois mois de réalisation.
Le problème de la rentabilité d’une telle réalisation, soulevé en commentaire de cette interview, reste entier et constitue, à mon sens, le point essentiel de la non prolifération de ces reportages.